Plan Petit, 1884
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Les thermes de Royat/Chamalières

En 2009, l'étude des thermes de Royat-Chamalières est à l'ordre du jour dans le cadre de l'étude menée sur la ville d'Augustonemetum et de ses abords. Un bilan documentaire est entrepris, assorti d'une étude du bâti sur l'unique piscine conservée (C, plan Petit). Un premier constat montre le déficit de la conservation des informations et la nécessité de la révision des anciennes restaurations.

Historique de la découverte

D'importants murs romains en élévation sont  mentionnés dans les textes dès 1575 jusqu'à 1840. C'est au XIXe siècle que des observations sont réalisées, à l'occasion du captage des sources et notamment en 1882, lors de l'agrandissement du parc, où les thermes antiques sont dégagées sur une surface de 2800 m².

Ces vestiges sont  classés Monuments Historiques en 1889. Des restaurations sont entreprises, mais jugées aujourd'hui excessives, occultant la réalité archéologique.

La circulation dans les thermes

Le parcours se fait généralement selon un ordre établi -après le passage obligé du vestiaire-, par la salle froide, la salle tiède, la salle chaude et l'étuve, ou directement par la palestre pour les plus sportifs. Le cheminement est variable selon les édifices, leur taille, les périodes et les modes culturelles. Il peut être linéaire (avec circulation rétrograde)‏, circulaire, ou mixte. La séparation ou la mixité des hommes et des femmes, joue également un rôle dans l'organisation spatiale ou dans les horaires d'ouverture.

La vocation des thermes

Les thermes font partie intégrante de la culture des gallo-romains. Ils permettent d'assurer l'hygiène corporelle et les soins complets du corps, mais ont aussi une fonction sociale importante. Ils sont alimentés par un aqueduc voire par des citernes. Ils assurent également la salubrité publique en assurant la chasse dans les égouts. Une capitale comme Augustonemetum devait comporter plusieurs thermes publiques.

Du fait de la présence de sources thermales, qui ont  conditionné leur implantation -comme pour les thermes actuels-, les thermes de Royat/Chamalières ont sans doute une vocation d'abord thérapeutique. Dans ce cadre, ces édifices sont généralement liés à un culte.

Apollon est un dieu guérisseur important en Gaule. A Augustonemetum, un autel est dédié à Apollon Auguste, par Tepidus (ou Lepidus) en accomplissement d'un voeu.
A Périgueux, une dédicace à Apollon Cobledulitavus (qui a des vertus médicinales), est associée à la restauration des thermes publiques.

Par Hélène DARTEVELLE
Avec la collaboration de
Christian LE BARRIER
Le théâtre de Montaudou

Adossé au puy de Montaudou sur la commune de Ceyrat, ce théâtre suburbain dominait la ville antique dont il n'était distant que d'1,5 km. C'était aussi un lieu de culte.

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Le temple des Côtes

Culminant à 624 m, le sommet du plateau des Côtes de Clermont était occupé pendant la période gallo-romaine par un sanctuaire, qui dominait la ville d'Augustonemetum au nord. Découvert par Paul Eychart à la fin des années 1950, ce temple devait être associé à d'autres édifices publics, ainsi qu'à une petite agglomération développée en contrebas.

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La Source des Roches

Le  sanctuaire de plein air de La source des Roches à Chamalières est connu pour l'exceptionnelle série d'ex-voto qu'il a livré et plus récemment par la présence d'un bois sacré de chênes révélé par l'étude des pollens. Ces dépôts ont été pratiqués dès la fin du Ier s. av. J.-C. Dans l'état actuel de la recherche, ce sanctuaire est par conséquent le plus ancien connu dans le bassin de Clermont et qui a pu jouer un rôle dans la fondation d'Augustonemetum (le sanctuaire d'Auguste).

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Les thermes de Royat/Chamalières

En 2009, l'étude des thermes de Royat-Chamalières est à l'ordre du jour dans le cadre de l'étude menée sur la ville d'Augustonemetum et de ses abords. Un bilan documentaire est entrepris, assorti d'une étude du bâti sur l'unique piscine conservée (C, plan Petit). Un premier constat montre le déficit de la conservation des informations et la nécessité de la révision des anciennes restaurations.

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Le temple de Mercure

Il a été construit au milieu du IIe siècle ap. J.-C., au sommet du site exceptionnel du puy de Dôme, à 1435 m d'altitude. Il s'agit de l'un des plus grands sanctuaires de montagne de l'occident romain.

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Bibliographie

Glossaire

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